Il ne vole pas, il plane.
Il parade, mais n’en cherche qu’une.
Il règne au gré du vent,
À la merci des vagues.
Le poète s’y reconnaît plus que le marin.
Géant protégé, il n’a rien de méchant
Contrairement à ce qu’en dit la légende.
Ciel! Quelle envergure!
Il se distingue en plumage,
A mué en différentes espèces.
Une aile à l’autre,
D’un tropique à l’autre,
Une seule compagne,
Un seul petit aux deux ans
Voilà un mâle fidèle,
Voilà tout un paternel.
L’oiseau n’a pas le pied marin
Pourtant son nom est avion puis bateau
De qui s’agit-il?