Je quitte en éclaireur dès les premières chaleurs et le dégel.
J’ai découvert une terre fertile à perte de vue.
Elle semble prometteuse nous y serons bien.
Début juin l’expédition est en route.
Les déplacements se font plus lentement en groupe.
Après s’être égarés dans une zone désertique, nous voici rendus.
Heureuse surprise, la terre foisonne de denrées.
Nous y aménageons notre territoire.
La vie coule doucement. La famille s’agrandit.
Le garde-manger se rempli d’une grande variétés de plantes.
Un bon matin, un vent mal odorant surgit, la respiration est de plus en plus difficile.
Impossible de rester plus longtemps.
Comme nous aménageons au bout de la terre, comble de malheur, un déluge un raz de marée emporte plusieurs membres et toutes les installations sont détruites.
L’odeur de l’intrus nous poursuit malgré tout.
Ainsi s’achève le règne des envahisseurs du jardin, les perces oreilles.
Par la simple présence du romarin, le pesto sera bon cette saison.
Ode