(La nage et bien sûr le vélo).
C’est même ce qui me pousse
À me lever tôt.
Pourquoi je cours comme ça?
Pour oublier mes tracas?
Pour trouver l’inspiration?
Pour vivre chaque expiration?
J’ai couru en peine d’amour,
J’ai couru en burn-out,
J’ai couru à toutes heures du jour,
J’ai couru sans time-out.
Ces jours-ci, je m’entraine
Seule dans la forêt de ma montagne,
Gavée d’adrénaline et d’oxygène,
La liberté comme unique compagne.
Souffrirais-je d’inactivité,
D’orthorexie ou de solitude?
Ces vacances tant souhaitées
Sont lourdes de quiétude.
Mais je connais bien ces symptômes,
Récurrents à chaque tome.
Ils m’obligent à me questionner
Sur un nouvel objectif à me fixer.
M.B.