Ainsi, on a tous au moins un ami «moutarde». Une fois passé le temps des hotdogs et des hamburgers, le temps des partys où l’on croise le plus souvent l’ami «moutarde», on cherche des prétextes pour le revoir. Chaque occasion est bonne, tant qu’il y a d’autres «accompagnements» qui servent de prétexte: longue de porc, sandwich au jambon, saucisses italiennes et même dans la vinaigrette! Jamais nous n’aurons l’audace d'avaler une cuillère pleine de moutarde… de peur d’en garder un arrière-goût, un remords. Que diraient les gens s’ils vous surprenaient à fréquenter la moutarde en tête à tête? Pire, que diraient les gens s’ils apprenaient que vous aimiez cela? La moutarde aurait-elle alors le goût du miel?
M.B.