De jolis minois, sages la plupart du temps.
En chemin, elles se découvrirent vraiment,
Bien que parmi elles, pas un adolescent.
Si j’associais votre âge aux premiers amours,
Si je n’enviais votre monde peu glamour,
J’appris qu’il ne vous fallait pas des troubadours
Pour vous épanouir, fleurir à chaque jour.
C’est à travers les pluies de devoirs
Que les rayons d’effort firent voir
Un vif arc-en-ciel de succès
Un peu d’espoir en cours de français.
C’est au-delà de l’étude urgente
Que vous êtes devenues prudentes :
La confiance en soi, la pratique
Valent mieux que la sabbatique.
Malgré des verbes à étudier,
Des nombreux romans à annoter,
J’espère que vous vous souviendrez
Des quelques poèmes à composer.
De vous, je garderai les sourires.
Cette année, que de bons souvenirs,
Que de petits bonheurs à chérir!
Je vous aime, je ne veux partir.
M.B.