Sans plus de cérémonie, me voilà sur le parvis de son repos, l'oeil vert, l'oeil grand, la patte pantoufle et les moustaches en alerte. Mi-clos, il me poignarde, un regard jaune. Je fige. Il va me tuer. d'un coup de patte sans doutes. Ou peut être même seulement avec son oeil... ou encore peut-il bondir et me déchirer la trachée d'une mortelle croquée...si je bouge il me tuera. mais si je reste immobile, je serai une proie facile! Bouger. Bouger. Il referme complètement les yeux et tourne la tête.
Comment, mais il m'ignore!? ne voit t-il pas mes griffes encore soudées sur mes pattes rousses et ivoire, parées à fondre en un bond jusqu'à son perchoir, le pourfendant d'une meurtière entaille abdominale!? Pleutre! il vaque comme si je n'était que la brise!
Pochtron, si tu n'es pas pour te soucier de moi, je m'en vais te montrer! C'est être chat que de partir sans demander son reste. Qu'il cuise à mort sur son trône ce monarque de l'impotence! je m'en retourne être chat, ça lui apprendra.
XIEL